mercredi 3 février 2016

Psychose - Robert Bloch


Lila, la sœur de Mary Crane, s’introduit dans la maison de Norman Bates, le psychopathe, pendant son absence :

 […]

Mais où pouvait bien être Mary ?

Lila pouvait mettre sens dessus dessous le reste de la chambre, examiner les tiroirs, fouiller le rez-de-chaussée. Mais dans l’immédiat, ce n’était pas ça l’important. Il y avait quelque chose d’autre à faire d’abord, si seulement elle pouvait s’en souvenir.

Où pouvait donc être Mary ?

Et soudain elle sut.

Qu’avait donc dit le shérif Chambers ? Qu’il avait trouvé Norman Bates derrière la maison, en train de ramasser du bois ?

Du bois pour la chaudière. Oui, c’était ça. La chaudière au sous-sol.

Lila fit demi-tour et dégringola l’escalier. La porte d’entrée était ouverte et le vent rentrait en mugissant. Bien sûr, la porte était ouverte puisqu’elle s’était servie du passe. Elle comprenait à présent pourquoi elle était en colère depuis qu’elle avait retrouvé la boucle d’oreille. Elle était en colère parce qu’elle avait peur, et cette colère l’aidait à cacher sa peur.

La peur de ce qui était arrivé à Mary, en bas dans la cave. C’était pour Mary qu’elle avait peur, pas pour elle-même. Bates avait gardé Mary prisonnière toute la semaine, peut-être qu’il l’avait torturée, peut-être qu’il lui avait fait ce que l’homme faisait à la femme dans cet horrible livre pornographique, il l’avait torturée jusqu’à apprendre où se trouvait l’argent, et ensuite…

La cave. Il fallait trouver la cave.

L’horreur de Dunwich - Howard Phillips Lovecraft


[…]

Armitage, qui avait lu le hideux journal, savait trop bien à quel genre de manifestation il devait s’attendre ; mais il craignait d’ajouter à la terreur des gens de Dunwich en donnant certains indices ou soupçons. Il espérait pouvoir vaincre le mal sans rien révéler au monde du monstre auquel il aurait échappé. Dès que les ombres s’épaissirent, les indigènes commencèrent à partir chacun chez soi, pressés de se barricader dans les maisons en dépit de la preuve flagrante que toutes les serrures et les verrous humains étaient inutiles contre une force qui pouvait à son gré ployer les arbres et broyer les maisons. Ils hochèrent la tête devant la résolution des visiteurs de monter la garde près des ruines des Frye à côté du ravin; et en les quittant, ils ne s’attendaient guère à jamais revoir les veilleurs.

La terre gronda sous les collines cette nuit-là, et les engoulevents piaillèrent de façon menaçante. De temps à autre, un coup de vent soufflait de Cold Spring Glen, imprégnant l’air lourd de la nuit d’une puanteur indescriptible ; une puanteur que les trois veilleurs avaient déjà perçue quand ils se penchaient sur un monstre agonisant qui pendant quinze ans et demi avait passé pour un être humain. Mais l’abomination attendue ne se montra pas. Ce qui s’embusquait au fond du ravin attendait son heure, et Armitage déclara à ses compagnons qu’il serait suicidaire de vouloir l’attaquer en pleine nuit.

Le petit endroit - Alfred de Musset/Maurice Sand

Vous qui venez ici
dans une humble posture

De vos flancs alourdis
décharger le fardeau

Veuillez quand vous aurez 
soulagé la nature

Enigme littéraire : « Histoires naturelles » de Jules Renard (2)

Jules Renard (1864-1910)

Dans « Histoires naturelles », paru en 1894, Jules Renard a su décrire avec esprit des animaux de tout poil.

Saurez-vous reconnaître celui-ci ?


« Une petite main noire et poilue crispée sur des cheveux »

Qui suis-je ?


La rose blanche - Mickey 3D


Je sais que le jour viendra où le vent se lèvera
Et nous serons des milliers
La nuit vous étranglera
Et sur vos corps allongés
Les roses viendront pousser

Vous vous souviendrez de moi au moment de votre souffle dernier
Vous vous souviendrez du jour où vous avez mis ma tête à couper
Vous vous souviendrez peut-être mais le monde vous aura vite oublié
Car, il se souviendra de nous si l’histoire ne nous a pas effacés

Je ne suis plus là pour témoigner
Mais les roses blanches ont poussé
Les idiots ne l’emportent jamais
Et le ciel a tout filmé

Virelangue, casse-langue ou fourchelangue


Tout le monde en a entendu, sans forcément pouvoir le nommer avec exactitude…Le mot « virelangue » est un néologisme qui vient de l’expression anglaise « tongue twister ». Le virelangue est une phrase conçue, avec beaucoup de malice, pour faire fourcher la langue. C’est pourquoi on peut également parler de « fourchelangue » ou de « casse-langue ».

Amusez-vous donc à répéter ces virelangues plusieurs fois d’affilée et le plus rapidement possible, fous rires garantis ! (les enfants adorent cet exercice, un jeu rigolo pour les jours de pluie…) :

- La boule rouge bouge et roule.

- Pruneau cuit, pruneau cru, pruneau cuit, pruneau cru, etc…

- Un chasseur sachant chasser sait chasser sans son chien.

Proverbe d’Israël


«On ne peut donner que deux choses à ses enfants : des racines et des ailes.»

Citation de W.C Fields


« C’est très dur de perdre sa belle-mère. En fait, c’est pratiquement impossible. »

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